Don et lumière
est le leur, celle d'une vie construite autour de la prière, des chants liturgiques, de la contemplation, des travaux manuels, de la lecture et, pour l'un d’entre eux, frère Luc, des visites au dispensaire où il reçoit les malades auxquels ils prodiguent médicaments, et vêtements aux plus démunis.
moines, par la voix de leur prieur, le père Christian, refusent de se déplacer, mais vont accepter d'accueillir les souffrants pour les soigner. C'est là qu'intervient l'une des scènes-clé du film : la poignée de mains entre le chef des islamistes et le prieur.
d'être à nouveau ensemble. Ensemble, là, dans ce réfectoire aux murs nus, et ensemble avec ceux qui les entourent, dans ce qui tient à la fois de la communion et du don. Idée que l'on retrouvera un peu plus tard quand, lors d'une des sept prières de la journée, les moines feront corps et voix contre le vacarme provoqué par un hélicoptère de l'armée survolant le monastère.
