La prison de l'esprit
l'exception de quelques uns, les rêveurs, qui voient des images de leur vie passée dans leurs songes. Ces rêveurs sont traqués pour être réhabilités. 6 cherche à s'échapper du Village et à percer ses mystères. S'engage alors, tout au long des six épisodes de 45 minutes, un bras de fer avec Numéro 2.
pantins qui ne sacrifie à aucune forme de réalisme. La série s'inscrit en ce sens dans un mode de fonctionnement caractéristique des fictions télévisées de l'époque, où les épisodes sont indépendants. Mais, au-delà des conventions, Patrick McGoohan, devant et derrière la caméra en 1967, balaye la plupart des normes de l'écriture télévisuelle contemporaine.
numéros 2 qui se succèdent dans la série de Patrick McGoohan et qui représentent la stérilité et l'oppression du pouvoir dans la société, répond un 2 unique, à la personnalité forte et complexe, dans le remake. Un 2 qui croit en son projet dans un fanatisme que poursuivra 6, devenu 2, à son tour.
française à l'acteur qui doublait McGoohan, Jacques Thébault. La tyrannie de la mode tout autant que les illusions de la fausse démocratie et la manipulation de l'opinion ne résistent pas au regard acéré du comédien-réalisateur. Les habitants sont filmés en permanence, observés depuis la salle de contrôle. Et s'il leur venait la mauvaise idée de vouloir s'échapper, le Rôdeur, une étrange bulle blanche, se charge de les arrêter. 
