
religieux, le regard est attiré par un manuscrit d'un genre un peu particulier. Il s'agit d'un évangéliaire arabe datant du XIV°siècle, et associant deux traditions artistiques. La représentation de la Vierge et de Saint-Jean baptiste intervenant auprès du Christ pour la rédemption des pécheurs traduit le côté byzantin, tandis que l'influence arabe est nettement perceptible dans le décor annexe constitué d'une enluminure coranique à motifs géométriques et végétaux.
des Tanzimat. Mais le métissage des cultures ne se fait pas uniquement avec l’Occident. On peut ainsi être surpris par ce siège de jardin chinois en porcelaine blanche et bleue, datant de la dynastie Ming, et étrangement transformé par les ottomans en brûle-encens. Ce cosmopolitisme transparaît jusque dans la mort : la visite de cette seconde salle s'achève ainsi sur un certain nombre de stèles funéraires, dont les formes varient selon que le défunt est musulman, juif ou encore grec orthodoxe. 
