le contre-pied des médias de masse. Au cœur de sa problématique : l'information ou, plutôt, la désinformation. Et si on changeait d'angle ?
en prévision d'un éventuel envoi en zone de guerre. C'est du moins ce que la légende nous annonce et que l'image ne dément pas. On distingue bien les reporters, les instructeurs, et même un peu plus. "Cela témoigne de mon intérêt pour l'action, mais aussi le décor à travers le recours au grand angle. On peut ainsi apercevoir au second plan une tondeuse, ou encore remarquer que les pommiers sont en fleurs." Le goût du détournement ou l'art d'exhumer au coeur d'un événement "des thèmes qui n'arrêtent pas le regard du photographe professionnel."
26 août au 4 septembre 2002, le plus grand sommet jamais organisé par l'ONU. Surenchère de chiffres et de records, nous dit la presse… et cette photographie à la fois muette et bavarde prise à l'intérieur de l'université qui accueillait un contre-sommet : sur les murs, une collection d'affichettes, d'avis et de mots d'ordre punaisés, faisant apparaitre "un désordre d'informations à l'exact opposé de ce qui se passe pendant les sommets officiels où généralement tout s'est joué avant."
l'ONU, et grâce au soutien de l'Europe." Devant les premières images qu'il a rapportées et le diaporama de la route - le boulevard Bill Clinton, ça ne s'invente pas - qui sépare l'aéroport de la capitale Pristina, le spectateur a effectivement l'impression de se "promener" dans une fiction. Partout, les symboles de l'OTAN le disputent aux belles façades des supermarchés construits dans une campagne vide, absolument vide. Ce décor, le Parisien entend le visiter durant cinq ou six ans. 
