Épisode 3 - Twilight, le mal qui ronge
t ainsi à sourire et même à rire : par exemple cette description inoubliable des cheveux mouillés d'Edward. Ils "dégouttaient, ébouriffés ; pourtant [Edward] donnait l’impression de sortir d’une pub pour un gel coiffant", écrit la jeune fille. Au-delà de l’obsession et du culte que voue Bella à son vampire, le récit s'inscrit aussi dans la tradition du personnage vampirique qui use de son charme irrésistible pour séduire les humains et éventuellement en faire ses proies.
granit surpuissant, ne dort jamais, peut être pourvu de certains dons, et ne peut être tué qu'après avoir été démembré puis brûlé. Dans la famille Cullen, Edward lit les pensées des humains, comme des vampires, Alice perçoit des fragments de l'avenir, tandis que Jasper influe sur les émotions ressenties par les gens.
Autre particularité fondamentale du monde inventé par Stephenie Meyer : le conflit avec les loups-garous. Le vampire trouve sa Némésis dans cette espèce dont la mission sur Terre est de protéger les humains contre les buveurs de sang. L'histoire des loups-garous, dans le roman, prend racine dans les légendes du peuple Amérindien des Quileutes. A la fin de Breaking Dawn, on apprend d’ailleurs que Jacob et son clan sont en réalité des métamorphes ou "shape-shifters" en anglais (homme pouvant prendre l’apparence d’un animal), plutôt que de véritables loups-garous qui, eux, ne contrôlent pas leurs transformations et sont dépendants des cycles de la lune.
