
Louise comme Julie partagent les mêmes contraintes, sont soumises aux mêmes interdictions, empêchées de faire ce qu’elles veulent en raison de leur âge. La question de la dépendance est donc posée par ces personnages qui se trouvent chacune à une extrémité des âges de la vie. A travers cette fugue et ce coup de foudre amical, c’est l’histoire d’une émancipation qui se dessine sous nos yeux, mettant en scène l’empathie affective propre à l’âge de l’enfance, et posant la question du soin que l’on apporte à l’autre. Question du soin et de la dépendance qui se relie fatalement à la présence des marionnettistes qui manipulent à vue, et avec tendresse Louise, marionnette portée à laquelle ils prêtent à tour de rôle leur voix et leurs membres :

