
Black Label résulte en effet de l’envie pour les deux artistes de partager des écrits qu’ils se faisaient lire. De cet échange de textes, durant des mois, résulte une sélection d’une cinquantaine d’écrits, pour devenir une sorte de concert littéraire et chorégraphique, pour que les textes de l’antiracisme d’hier et d’aujourd’hui vibrent et résonnent jusque dans nos corps.
Par le corps, les interprètes – comédien, danseur, signeur – dévoilent ce que les mots ne peuvent exprimer, créant ainsi un langage propre à la pièce, fait de gestes et de silences, toujours éloquents, sur la souffrance et la quête d'affirmation. Dans les propositions chorégraphiques de Nicolas Moumbounou – où rien n’est réellement écrit mais ressenti dans l’instant – chaque tension musculaire devient une métaphore de l’emprisonnement ou de l’émancipation.




