
Convoquant les anciens et les tout derniers nés du 10e art, ainsi que leurs créateurs, le parcours créé par Jean Zeid pour la Fondation EDF va assez loin pour que nous puissions entrevoir l'engouement de notre XXe siècle pour le jeu vidéo, et entrevoir son futur brillant, comme une pièce tournoyant au-dessus de la tête d'un petit plombier moustachu.
Classifié comme "10e art" depuis 2006 en France, il a pu peiner à trouver ses lettres de noblesse auprès de certains, considérant peut-être que le terme de "jeu", l’associant à l’univers du divertissement, discrédite ceux-ci en tant qu’œuvres. Les jeux vidéo sont pourtant protégés par la propriété intellectuelle, comme toutes les œuvres de l’esprit.
C’est probablement l’apanage de toute innovation intervenant dans le domaine culturel, tout changement ou mutation du divertissement, pour peu qu’il implique une addiction ou une simplification d’un apprentissage : il est considéré comme une menace, pas uniquement pour le joueur et sa famille, mais également pour la "culture" au sens large.


