Strindberg, machine infernale
la malédiction de leur lignée. A la fille du Comte qui hérite de la folie de sa mère répond l'angoisse du peintre sur la pente de la folie. Chez Strindberg, le social prend une dimension métaphysique. Ce ne sont pas tant les luttes de classe qui intéressent l'écrivain que ce fait unique, martelé, de l'individu qui se heurte la tête contre les murs de son destin.
couple. Se présentant sous l'apparence d'un ami qui ne lui veut que du bien, il s'empare de l'esprit du jeune peintre fragile pour le soumettre à une torture psychique qui ne prend fin qu'au tomber du rideau, où le spectateur respire enfin, malgré lui soulagé de retrouver, pour un temps, l'illusion de rapports interindividuels pacifiés. 
