
comme si la ville devait s’imposer d’elle-même, et ne tire parti de sa verticalité que pour isoler les puissants, pris à parti dans des épisodes évoquant la crise financière ou les scandales liés aux agences gouvernementales. Plus horizontale, Elementary fait évoluer Sherlock Holmes et Joan Watson (Lucy Liu) de Wall Street à Brooklyn en passant par le New Jersey, dans des lieux souvent communs, dépouillés, lorgnant parfois vers le minimalisme.
indépendantes, mèneront Sherlock à résoudre un mystère se déroulant sous ses yeux lors du mariage de Watson et Mary Morstan dans "The Sign of three" (saison 3). Cet épisode est d’ailleurs l’occasion de mettre en abîme la structure elliptique de la série, car il dévoile des enquêtes qui prennent place dans les mois séparant cet épisode du précédent.
se réinsérer dans la vie professionnelle. Il y a là matière à réflexion : influencée, certainement, par l’importance des communautés aux États-Unis et la volonté de permettre à tous les publics de s’y retrouver, c’est la série américaine, la plus "commerciale" et formatée, qui se révèle aussi la plus riche en terme de représentations des minorités, là où le Londres contemporain – pourtant cosmopolite – de Sherlock est dominé par un casting d’hommes blancs.
véreux et de complots concernant la "couronne" – que Moriarty vole dans "The Reichenbach fall" (saison 2). Le monde fictionnel de Sherlock se pose ainsi comme un hybride, un pont entre le Londres victorien et la cité cosmopolite aux bâtiments de verre.


