
 celle donnant son goût aux framboises et son odeur au rhum, mais aussi celles qui sont au cœur de la galaxie. Tous les jours, par séquences de quinze minutes, des sculptures-diffuseurs répandent cette odeur, qui emplit l’espace fini du Petit Palais de molécules d’infini. Le dispositif est sans doute l’un des plus intéressants : doté de remarquables qualités esthétiques, grâce aux courbes des tuyaux et à l’alliance du métallique et du verre, il génère une présence impalpable mais pourtant bien là, à l’image sans doute de toutes les œuvres que constituent Les Nuits corticales, dont le Petit Palais est modifié, sans être altéré.
celle donnant son goût aux framboises et son odeur au rhum, mais aussi celles qui sont au cœur de la galaxie. Tous les jours, par séquences de quinze minutes, des sculptures-diffuseurs répandent cette odeur, qui emplit l’espace fini du Petit Palais de molécules d’infini. Le dispositif est sans doute l’un des plus intéressants : doté de remarquables qualités esthétiques, grâce aux courbes des tuyaux et à l’alliance du métallique et du verre, il génère une présence impalpable mais pourtant bien là, à l’image sans doute de toutes les œuvres que constituent Les Nuits corticales, dont le Petit Palais est modifié, sans être altéré.
 une mousse chargée de nutriments s’échappe de caissons qui baignent l’ensemble d’une lumière infrarouge et de chaleur. Le résultat est là, le physarum polycephalum se répand, lui aussi, sous forme de rhizome, d’1 cm par heure, s’assèche, puis reprend vie. Les rôles s’inversent, ce n’est plus Les Nuits corticales qui s’invitent dans le Palais, c’est le Palais qui devient l’intrus d’un micro-environnement propice au développement du Physarium.
une mousse chargée de nutriments s’échappe de caissons qui baignent l’ensemble d’une lumière infrarouge et de chaleur. Le résultat est là, le physarum polycephalum se répand, lui aussi, sous forme de rhizome, d’1 cm par heure, s’assèche, puis reprend vie. Les rôles s’inversent, ce n’est plus Les Nuits corticales qui s’invitent dans le Palais, c’est le Palais qui devient l’intrus d’un micro-environnement propice au développement du Physarium. 



