
 L’envie de développer son univers visuel s’est doublé du besoin d’écrire, d’une volonté de poser une narration sur les images, véritables tableaux à part entière, dans le but « d’emmener le lecteur vers un ensemble de notions qui se rattachent au paysage, à l’usage que l’on fait du lieu, à ce qu’il est, et à ce qu’il sera plus tard ».
L’envie de développer son univers visuel s’est doublé du besoin d’écrire, d’une volonté de poser une narration sur les images, véritables tableaux à part entière, dans le but « d’emmener le lecteur vers un ensemble de notions qui se rattachent au paysage, à l’usage que l’on fait du lieu, à ce qu’il est, et à ce qu’il sera plus tard ». – et notamment des différents animaux qui la peuplent : renards, lapins, marmottes, chamois, chouette, rapace... – et celui des alpinistes, sous le regard desquels la montagne évolue, à la fois belle et menaçante. Ce choix narratif permet d’apporter une vision surplombante – notamment quand il s’agit du point de vue de l’aigle – et d’insister sur le caractère majestueux et le gigantisme du paysage alpin à travers des illustrations d’une grande poésie. Malgré la rudesse de l'environnement montagnard, les trois amis ne sont jamais seuls, et même si la faune est parfois invisible, L’Appel de la montagne nous livre leur vision dans un récit plein de charme.
 – et notamment des différents animaux qui la peuplent : renards, lapins, marmottes, chamois, chouette, rapace... – et celui des alpinistes, sous le regard desquels la montagne évolue, à la fois belle et menaçante. Ce choix narratif permet d’apporter une vision surplombante – notamment quand il s’agit du point de vue de l’aigle – et d’insister sur le caractère majestueux et le gigantisme du paysage alpin à travers des illustrations d’une grande poésie. Malgré la rudesse de l'environnement montagnard, les trois amis ne sont jamais seuls, et même si la faune est parfois invisible, L’Appel de la montagne nous livre leur vision dans un récit plein de charme. préférant que son trait reste le plus personnel et authentique possible, sans dénaturation ou uniformisation de ses tracés. Ses choix de couleur sont également liés au sensible, à l’émotion – notamment cet omniprésent bleu Majorelle, souvenir de son enfance et de paysages marocains. Le blanc est utilisé comme une couleur à part entière pour composer la page et les volumes : « le blanc n’est pas le vide, n’est pas l’absence de, mais la présence de quelque chose, un blanc structurel qui va composer » (Entretien). Le bleu quant à lui est la couleur qui est posée à la fin, pour générer le contraste, la forme, dans un travail sur la majesté de la montagne.
préférant que son trait reste le plus personnel et authentique possible, sans dénaturation ou uniformisation de ses tracés. Ses choix de couleur sont également liés au sensible, à l’émotion – notamment cet omniprésent bleu Majorelle, souvenir de son enfance et de paysages marocains. Le blanc est utilisé comme une couleur à part entière pour composer la page et les volumes : « le blanc n’est pas le vide, n’est pas l’absence de, mais la présence de quelque chose, un blanc structurel qui va composer » (Entretien). Le bleu quant à lui est la couleur qui est posée à la fin, pour générer le contraste, la forme, dans un travail sur la majesté de la montagne.