Willy Ronis, la carte du tendre
commentaires qui vont de l'humeur qui était la sienne ce jour-là aux conditions dans lesquelles il fut amené à faire cette image, sans oublier (très important) les consignes de tirage. "Toutes les photographies exposées ont d’ailleurs été tirées ou validées par lui", précise la directrice du Jeu de Paume. 
est très sombre, on devine le profil et les gestes de ces hommes sur lesquels tombe en oblique un faisceau de lumière qui, loin de les écraser, les apparente, ni plus ni moins, à des descendants de Vulcain. Comment d'ailleurs ne pas voir dans cette chorégraphie, un hommage à la force, à la puissance du collectif ? "Renault refusera cette image car pas assez flatteuse pour l'entreprise", dit (dans un sourire ?) Willy Ronis. 
il fait meilleur autour d’une pinte que dans le London’s fog, et enfin New York dans les années 1980. De ce séjour outre-Atlantique, une image attire l'attention. Elle s'intitule Retour à la maison, 1981 : sur un trottoir, une très vieille et très petite dame, bibi sur la tête, sourire façon banane et sac plastique à la main où l'on peut lire "Zénith" (sic !), et qui de son autre main tente, semble-t-il, de jeter un courrier dans la boîte à lettres trop haute pour elle. 
