2008, a pour ligne directrice la question de l'énergie et les interactions qui en découlent, et révèle un maillage complexe entre la société américaine, son paysage et son environnement. Le photographe devient, comme il le dit lui-même, un "touriste de l'énergie" sillonnant le pays : "Dans mon atelier était accrochée une carte géante des Etats-Unis piquée de punaises multicolores : rouges pour le charbon, bleues pour le nucléaire, vertes pour l’éolien, jaunes pour 'déjà vu' et ainsi de suite." Armé de son objectif, il a sillonné les routes.
l'American Electric Power et a décidé de prendre sa sécurité en main. Sur une seconde image, une fenêtre avec, de part et d'autre des rideaux tendus, deux caméras de surveillance. "Étendue sur son fauteuil relax, Boots me regarda photographier ses caméras vidéo, raconte Epstein de sa rencontre avec la vieille dame. 'Voulez-vous voir mon arme ?' me demanda-t-elle et, de la poche latérale du fauteuil où je m'attendais à trouver des numéros de Reader’s Digest et du Farmers Almanac, elle sortit un revolver." Et, le photographe d'avouer son trouble : "Son installation sécuritaire me perturbait. Elle était le miroir de celle de la centrale thermique". 