Un pas à côté
parfaite. Les robes aux teintes pastel, saumon, ou bleues, pétillent en accord avec la virtuosité et la grâce des danseurs. À défaut d’être gestuellement ou spatialement originale, la chorégraphie sied à merveille au corps des danseurs, mettant en valeur leurs qualités. Les jambes sont mécaniques, précises et longues, laissant voir des bustes et des visages plein de caractère.
a place des éternels duos et quattuors, en croisant sans systématisme hommes et femmes, le chorégraphe fait exister, un peu dans l’esprit de Cunningham, d’autres intrigues dans l’orbite de la première. Le contraste entre cette pièce réussie et la dernière dont nous avons parlé plus haut est étonnant : comment peut-on imaginer une telle disparité entre les pièces d’un même chorégraphe, réunies dans un même programme ? 