
smartphone. Le contact est à la fois éphémère et insistant. Le cerveau a à peine le temps d’en prendre conscience mais la surface lisse de l’appareil est devenue un aimant. Incessamment, le doigt y revient, tentant de résoudre le casse-tête aléatoire de cette pyramide de sucre virtuelle.
sans craindre l’excès. Creuser une brèche dans le chocolat. Ecraser la gélatine. Gaspiller des sucettes, des rouleaux de coco. Jusqu’à ce qu’un mal de tête lancinant aide la réalité à se frayer un passage entre les lignes acidulées. Jusqu’à ce que ça craque. Comme un ventre tendu par l’excès de gourmandise.
pays des bonbons et des fruits et légumes. Ici, il faut trouver la faille, se frayer un chemin entre les ingrédients de la potion pour avoir une vue dégagée sur la partie en cours. Parfois, la route est si longue qu’il est impossible d’en voir le bout avant trois ou quatre essais.


