VIA, voie royale du design
e aux dirigeants d'entreprise pour permettre une meilleure compréhension des enjeux stratégiques de la créativité pour leur activité. Mais le pendant plus visible de cette activité est la présence du VIA et de ses designers sur les salons de design internationaux. Profitant de sa crédibilité et de ses ressources, le VIA permet ainsi de faire connaître les talents français, jeunes ou confirmés, et de replacer la France sur la carte plus que jamais mondiale de la création design. Cette mission relève dans certains pays, tels que l'Italie, l'Angleterre, la Corée, ou encore la Suède, des pouvoirs publics qui se sont ici bien volontiers appuyés sur une structure privée indépendante. Ces dernières années, nombre d'initiatives publiques, pour reprendre la main sur la promotion du design telle que la création du Lieu du Design à Paris ou du Centre du Design à Saint Étienne, ont eu lieu. Cependant, aucune de ces structures ne semble pour l'instant pouvoir remettre sérieusement en cause la légitimité du VIA et son utilité sur ce sujet.
sin permet au designer de tester la pertinence concrète de ce qui n'était jusqu'alors qu'une idée, avec de nouveaux outils. Pour autant, le prototype n'a pas pour objet d'être abouti. Il s'agit parfois simplement d'une étude : "Les maquettes, comme les dessins d'architecture, peuvent avoir une existence conceptuelle ou artistique en soi, indépendamment du projet qu'il représentent" (Karen Moon, 2005). La fameuse agence de design IDEO, à l'origine entre autres de la souris des ordinateurs, est d'ailleurs l'une des plus ferventes partisanes du prototypage rapide.
notre cadre, interrogent notre mode de vie, à l'image des très abouties Carte Blanche de Mathieu Lehanneur en 2006, Jean Louis Fréchin en 2008, ou encore Philippe Rahms en 2009.
