Once upon a Tyne...
la grande librairie du musée et, pour les plus gourmands, un arrêt éventuel au salon de thé sont un bon point de départ pour entamer l'ascension des niveaux supérieurs. A commencer par la Sebastian Walker Gallery, du nom de l'un des plus célèbres éditeurs de littérature enfantine.
La littérature enfantine, dans la tradition anglo-saxonne, a bien meilleure presse qu'en Hexagone. Des Roald Dahl, C. S. Lewis, Philip Turner, Anne Fine ou Gillian Cross sont cités parmi les grands auteurs nationaux, et leurs oeuvres font partie du patrimoine britannique. Car, contrairement aux idées reçues, l'écriture d'ouvrages pour enfants n'est pas plus aisée que pour les adultes. Le savoir-faire des artistes pour trouver les bons mots qui sonneront juste dans les plus petites oreilles et traverseront les générations, à l'instar d'un Watership down de Richard Adams, adapté sur grand écran dans les années 1970, est un trésor que la Grande-Bretagne, mais aussi les États-Unis, ont su conserver et faire prospérer. Il n'est pas étonnant, dans ce contexte, que la saga Harry Potter de J. K. Rowling ait rencontré le succès qu'on lui connaît et, plus généralement, que l'industrie cinématographique creuse le filon, par le biais des Tim Burton (le futur Alice au pays des merveilles), Brad Silbering (Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire), ou autres Danny DeVito (Matilda).

