L`Intermède
festival, angouleme, angoulême, bd, bande dessinée, bande, dessinée, festival de la bd, mawil, markus witzel, bill watterson, calvin, hobbes, affiche, visuel, image, alex barbier, barbier, alex, polystyrene, polystyrène, édition, éditions, édition polystyrène, josh neufeld, josh, neufeld, kinderland, analyse, critique, interview, reportage

CETTE ANNÉE, pour la première fois, L’Intermède visitait le Festival International de la Bande Dessinée à Angoulême. Dans cette ville devenue capitale du neuvième art, pendant le dernier week-end du mois de janvier, il n’y a pas de transition possible entre la vie angoumoisine et l’espace des festivaliers. À peine descendu du train, on entre dans le monde des dessinateurs et des fans de BD : où que l’on mette les pieds, la ville déborde de jeunes dessinateurs pleins d’espoir, d’auteurs confirmés venus dédicacer leur dernière œuvre, d’éditeurs exposant leurs publications et de lecteurs passionnés venus passer quelques jours au paradis de la bande dessinée. Quant aux habitants de la ville, leur rythme festival, angouleme, angoulême, bd, bande dessinée, bande, dessinée, festival de la bd, mawil, markus witzel, bill watterson, calvin, hobbes, affiche, visuel, image, alex barbier, barbier, alexhabituel semble mis entre parenthèses pour accueillir bon an mal an tout ce petit monde. Car à l’ère des B&B's, dès que vient le temps "de la BD", tout Angoumoisin qui se respecte loge chez lui un, deux, trois, six, huit festivaliers. L’occasion, pour les hôtes de passage les plus chanceux, de faire de belles rencontres et de continuer à lire, à dessiner ou à montrer leurs BD jusque tard dans la nuit.

PAS TROP TARD tout de même car, pendant les quatre jours que dure le festival, mieux vaut être à pied d’œuvre tôt le matin. C’est qu’il y a fort à faire et beaucoup à voir. D’abord, les stands des éditeurs : l’imposant Monde des Bulles, où officient Dargaud, Casterman et autres monstres sacrés de la publication, mais aussi le Nouveau Monde de la place New York, où se trouvent réunies des maisons d’édition dite plus "alternatives". L’Association, très célèbre notamment depuis le succès de Persépolis, y côtoie des collectifs naissants ou méconnus, ainsi que des éditeurs étrangers venus présenter des productions dont il n’existe pas toujours de traduction française.

DANS LES MUSÉES, bibliothèques et autres grands espaces publics, le festival propose en outre plusieurs expositions dédiées à des figures célèbres ou à des auteurs en voie de consécration. Ainsi, si Astérix et Calvin & Hobbes étaient à l’honneur cette année (Bill Watterson a conçu l'affiche de cette 42e édition), de même que les Moomins de la Finlandaise Tove Jansson, il s’agit aussi de faire découvrir la 3D de Jim Curious ou encore d’octroyer au manga ses lettres de noblesse en proposant une rétrospective de l’œuvre de Jirô Taniguchi. Sans oublier des rencontres, tables rondes et conférences sur les sujets les plus divers, de la bande dessinée dans les pays nordiques à la censure des super-héros en France, en passant par l’autobiographie dans la BD, mais aussi les projections de films, matches d’impro, concerts de dessins et ateliers multiples qui permettent à chacun de s’essayer à créer un "méchant" ou à dessiner les Triplés.

EN MARGE du palmarès officiel, L’Intermède vous livre quelques unes des découvertes dénichées au sein de ce programme gargantuesque.


Par Daniel KennedyFleur Kuhn-Kennedy
Avec la participation de Martin Hervé

Printemps 2015


 




Festival d`Angoulême 2015 : Kinderland de Mawil, voyage à Berlin-Est

Festival d`Angoulême 2015 : Avec Dernière bande, Alex Barbier tire sa révérence

Festival d`Angoulême 2015 : la maison d`édition de bandes dessinées Polystyrène

Portrait : le dessinateur Josh Neufeld, au Festival d`Angoulême 2015