



DANS LE ROMAN DE MICHAEL MORPURGO, le narrateur adopte le point de vue interne et donne accès aux pensées de Joey. Si Spielberg n'a pas recours à cet artifice dans son long métrage, il joue donc sur le regard et les mouvements du cheval pour traduire ses mots. C'est alors le topos de l'œil ingénu et neuf qui est repris ici par le biais de cette nouvelle vision. Celle d'une autre espèce que la nôtre ; de la perspective d'un témoin silencieux et pourtant éloquent ; de ce que l'humanité a de plus terrible et de meilleur. 


